Mots-clés : formations,
niveaux d'Implication,
schéma,
convergence vers un intérêt commun
Je suis intervenu ce samedi 18 novembre dans une formation sur l'évaluation des réseaux organisées par
l'Institut d'Eco-pédagogie de Namur. Je vous propose mon "rapport d'étonnement", c'est à dire ce qui m'a étonné, intéressé, stimulé...
Les participants avaient des questions particulièrement pertinentes et avaient déjà une bonne connaissance de certains aspects pointus de la coopération. Renseignement pris, cela est du non seulement au fait qu'ils gèrent chacun déjà des réseaux mais surtout aussi que depuis 5 ans la plupart d'entre eux se connaissaient et échangeaient régulièrement de façon informelle sur leurs pratiques et leurs difficultés.
Les attracteurs de "non-coopération"
Dans le groupe Intelligence Collective (IC), nous avons vu qu'il fallait se pencher autant sur ce qui empêche l'IC que sur ce qui la favorise. Les échanges lors de la formation ont permis de faire ressortir plusieurs aspects (qui ont été appelés je trouve fort judicieusement "attracteurs") sur lesquels il est nécessaire de se pencher pour trouver plus de pistes afin de mieux les gérer. Cette liste peut être très utile au groupe dans ses travaux :
- Les conflits et la bipolarisation (en particulier les luttes de pouvoir)
- Le non-dit et la baisse du niveau de conscience due à l'agressivité et à la peur
- La justesse (ou non) des intérêts communs et des objectifs choisis
- Prendre en compte à la fois les contraintes et les opportunités
- Comment rendre résistant aux prédateurs
- Comprendre l'impact rétro-actif des effets collectifs sur les membres, le groupe et l'environnement (cf la question de Guy Casteignau lors des premières rencontres IC à Alès)
- Aider le chef hiérarchique (qui n'est en général pas impliqué dans le réseau de pairs) et le coordinateur (qui n'a en général pas de liens hiérarchiques) à passer de contrôleur à catalyseur
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